7.16.2010

C'est le Week - End ! (Non je ne me suis pas transformée en Lorie)

Ca y'est. Le WEEK-END est bien là et qu'est ce que je l'ai attendu aujourd'hui. 
Non, il ne faut pas penser au fait que ces chers supérieurs ont décidé - tellement on est tous des grosses merdes - qu'on allait faire des sup - pour rattraper les taux tellement on est nul - donc une semaine de 40h. 5 putains d'heures sup. Et comme c'est la semaine où j'ai eu la délicate idée de prendre un rendez-vous médical, je vais devoir rattraper les heures où je ne suis pas là. Ce qui me fait lundi-mardi-mercredi des journées de 9h au téléphone. Oui 9h. Je vais surement perdre ma voix et bien plus encore m'enfin. Non mais déjà que faire 35h par semaine ça me SAOULE mais alors là je vais juste mourir sur place. Heureusement que j'ai des collègues-copines sympas sinon ce serait juste invivable. Il faut penser aux sous-sous me direz-vous. Mouais. J'ai compté, 5h d'heures sup à 8,86 euros brut l'heure revalorisé à 25% ça nous fait : (tindinm) 55,375 euros brut (exactement) en plus. Ce qui nous donne environ 43 euros net. (Autant dire pas grand chose.) Mouais. Si c'est le prix de la liberté, je m'en serais bien passé des heures sup. 
Il faut positiver. Penser qu'avec ces sous je pourrais acheter des petits cadeaux à ma famille en Europe. 

Bref, pour une fille qui ne devait pas en parler...

Ce dimanche on va à la mer avec les coupains. Ca va être chouette. Croisons les doigts pour qu'il fasse beau (mais normalement oui).

Ce soir je suis allée voir un film avec Mummy. Je crois que ça lui a fait plaisir que je vienne avec elle.

Copacabana


Je me suis sentie mal quand Isabelle Huppert a dit : "Justement c'est une adulte et elle ne supporte pas mon caractère c'est tout, elle me déteste". 
Bam ça m'est revenu en pleine face dans la gueule. 
Les relations mère-fille.
Il faut déjà que les mères sachent une chose dans la vie. Qu'elles soient grandes, petites, blondes, brunes, rousses, grosses, naines, aveugles, sourdes, complètement dingues, trop coincées du cul ou que sais-je, on les aimera toujours de par leur statut de maman. C'est tout, c'est comme ça. Quand on est petit, on ne se pose même pas la question de savoir qui elle, ce qu'elle fait, c'est notre maman, c'est la plus géniale des personnes au monde, point barre. Bah même si on grandit tous, on aura toujours un gamin de 3 ans au fond de nous. J'en suis sûre et certaine. 
C'est à l'adolescence que ça se complique. Non même plus tard. Parce qu'à l'adolescence finalement on est juste tous des petits cons boutonneux qui croyons tout connaître et qu'on se rebelle contre nos parents parce que "trop dure la life" et que "putain quand j'ai 18 ans je me casse" (même si c'est plus compliqué que ça on le sait tous).
Déjà le 1er jour où ça s'est compliqué pour moi c'est quand j'ai compris que ma mère avait un prénom. Ouais c'est chelou. Quand j'ai compris qu'elle n'était pas juste maman, elle avait un prénom, de ce fait une identité propre, à elle, de ce fait elle n'était pas que juste ma maman, ce n'était pas la seule facette de sa personnalité. Quand on comprend ça, déjà c'est un tournant dans la vie et ça fait mal au cul quand même.
Ensuite, on comprend plein de choses à l'adolescence mais ça c'est plus personnel et même si j'ai un gout prononcé pour le fait de raconter ma life sur le net - même que je suis sur qu'un jour je m'en mordrais les doigts (bah quoi je compte bien avoir un avenir professionnel moi !) - je vous passe les mélodrames de l'adolescence.
Revenons à ces dernières années. On grandit, on s'affirme, on n'est plus tout à fait ado et pas vraiment adulte (même pas vraiment du tout). On a une vraie personnalité, un vrai truc qui s'affirme. Ca se voit dans nos fringues, notre façon de se différencier des autres, d'affirmer une opinion plus poussée, de ne pas avoir les mêmes envies que des potes avec lesquelles vous avez pourtant tout vécu - ou presque - depuis vos 15 ans [;)]. Et aussi avec nos parents. On a chacun nos personnalités et quand c'est pas les mêmes, benh ça clashe, ça fait mal. Il y a certains points sur lesquelles je ne la comprendrais jamais. C'est comme ça, je m'y suis faite. Certains points sur lesquels il y a un vrai mur entre nous, incassable. C'est peut-être notre (grande) différence de génération. Peut-être, une façon de voir les choses différemment. Je n'ai pas le quart, même le huitième de son expérience dans la vie, on est bien d'accord, mais je n'y peux rien parfois elle m'énerve terriblement dans sa façon d'être de se comporter. C'est pour ça que parfois juste quand je me réveille le matin et qu'elle est là, sa présence m'énerve, m'horripile. Pourtant, j'ai toujours une part en moi de la petite fille de 3 ans, et elle sera toujours, toujours là, envers et contre tout, jusqu'à ma mort et au delà. Mais en attendant, dans la vie de tous les jours j'ai 21 ans et c'est pas évident tous les jours. 
Heureusement, il y a des sujets sur lesquels on s'entend encore. J'aime partager un moment au cinéma avec elle. J'ai beau la traiter de commères, j'aime partager les potins de l'immeuble avec elle.
...
C'est mummy quoi.



Copacabana, c'est ça, ça traite de la relation mère/fille. Enfin plus mère que fille. Isabelle Huppert est dans toutes les scènes et elle est admirable.
Isabelle Huppert joue incroyablement bien dans son rôle de mère loufoque qui a voulu faire découvrir le monde à sa fille. Celle ci bien sur est ultra conventionnelle. C'est un peu cliché parfois. Elles se battent toutes les deux contre le fait de mettre des gens dans les cases, mais au final, elles sont toutes les deux des clichés ambulants. Sans parler des deux jeunes baroudeurs à dreadlocks et qui fument des joints. C'est cliché mais tendre et drôle. Vraiment, juste pour Isabelle Huppert ce film vaut le coup.


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