Depuis que ma pote Mathilde est partie en Inde (au cas où vous le sauriez pas encore :p), je m'intéresse pas mal à ce pays, bon suis loin de m'y connaître autant que la miss en question puisque de façon on ne peut connaître un pays que quand on y vit mais je lis toujours tout sur l'Inde dans Courrier Inter et me suis achetée un bouquin d'un homme indien, bref je me tiens au courant quoi. Là, j'ai envie de vous parler d'un article spécial dans le dernier courrier inter. Il s'intitule "Guerre cachée au coeur de l'Inde". C'est un article qui vient du magazine Outlook à New Delhi et qui traite du combat entre maoïstes et forces paramilitaires (armées par les autorités régionales pour les combattre) dans le sud du Chhattisgarh (Mathilde tu prononces ça COMMENT?). Bref, la lutte en elle même j'ai envie de dire on s'en fout, ce qui est grave c'est que les populations villageoises font les frais de tout ces combats et bien entendu officiellement ses pertes sont imputables aux maoïstes (bah oui c'est pas "l'Etat indien" qui va dire : non non c'est nous on tue les civils qui ont rien demandé) mais officieusement 40 morts par semaine peuvent être imputées aux milices paramilitaires.
J'ai beaucoup aimé l'approche du journaliste et la façon dont il raconte cette "histoire", il nous livre son périple à travers les villages au milieu de la jungle, il nous dit qu'il a eu peur pour sa vie quand il monté avec deux autres personnes sur une seule moto...
Il se retrouve dans un village où il interroge les habitants du village en question et des alentours qui donnent volontiers leurs témoignages notamment par rapport aux événements du "23 janvier 2010" c'est à dire l'exécution de "plusieurs maoïstes" non armés. Les veuves parlent de leurs maris exécutés, les villageois parlent du vol des chèvres, de poulets, de riz, les villageois parlent de la milice qui a ouvert le feu sur un groupe d'ados ... Bref, les villageois fuient, eux qui n'avaient déjà pas grand chose, se retrouve encore plus pauvres et sans moyen de se défendre.
Allez stop fini le sentimentalisme, c'était juste pour vous raconter un bout de ce qui se passe dans le monde et qu'on ne connaît pas forcément ...
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