J’ai pas envie de faire un article larmoyant parce que ça serait faux cul de ma part. Oui « Faux-cul » parce que ce mec et ses chansons sur la montagne ça me parlait pas trop et pire je me suis souvent moquée de tout ça.
Juste, après lecture de Marianne, qui parle de « la bande des 4 », Brel, Brassens, Ferré, Ferrat… je me dis que vraiment ces mecs là c’était des grands. Qu’ils nous manquent. Je les ai pas connu et c’est sans doute prétentieux de dire ça à 20 ans, loin de tout nostalgie débile (genre « ouais les années 60 ça devait être très bien), je me dis que ces mecs là étaient dignes, ces mecs là disaient des choses vraies, ils se remettaient en question, avaient une certaine pudeur. Loin, très loin du Showbiz, du people d’aujourd’hui. Je suis la première à être friande des derniers potins sur les p’tites conasses de LA qui se droguent et boivent jusqu’à ce qu’on voit leurs petites culottes, mais merde ces mecs là c’était quand même autre chose, une certaine idée de la classe sans doute, une certaine idée de la musique, de la poésie et du respect pour soi et les autres.
On manque de mecs comme ça aujourd’hui. Le pire c’est que ça se ressent dans des milieux comme la politique … Hum. Y’a qu’à voir notre président. Mais bon je vais pas vous faire un trip « parlons sociologie, que je vous raconte la peopolisation de la politique ». Juste il nous manque des gens pour écrire de la poésie.
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