Cette semaine, je suis allée au théâtre. Voir Mary Stuart et c'était vraiment magnifique. Une belle mis en scène. De bons acteurs, même s'il me semble que la pauvre Mary Stuart était un poil en dessous des autres acteurs.
Sinon bientôt Lille se réveillera à l'heure anglaise. 15 jours pour profiter de cet évènement ... Que du bonheur !
SEE U SOON
11.21.2010
11.08.2010
Mark Zuckerberg
J’ai trouvé une nouvelle personne vers laquelle porter toute mon admiration. Oui parce qu’il y en a plein des gens que j’admire.
The Social Network. L’histoire d’un gamin, un vrai geek devenu milliardaire. Je dis vrai geek parce qu’il en existe des faux. Si si je vous assure.
((Faux geeks = les mecs qui passent leur temps sur des jeux vidéos à la con, sur Internet mais qui en vrai n’y connaissent rien. Vrai geeks = les mecs qui savent programmer, qui savent pirater, qui savent faire des trucs de ouf que personne ne comprend sauf une petite partie de la population mondiale.))
C’est une histoire de fous. A la fin, on les voit fêter le million de membres. Aujourd’hui, nous sommes 500 millions. C’est juste énorme. Pire encore. Paradoxalement ça contribue à « revaloriser » facebook, oui c’est un truc hyper addictif, oui ça nous bouffe notre temps, notre énergie, une partie de notre vie privée mais quand on connaît l’histoire, on se sent « bien » finalement d’appartenir à cette communauté, de faire partie de l’aventure. Ce film c’est un peu le rêve américain version « autre coté du décor », comme dit le "sous titre" du film : « on ne peut pas avoir des millions d’amis sans se faire quelques ennemis ». C’était évident qu’il se coltinerait quelques procès au cul sinon c’est pas drôle. On sent bien qu’il n’est pas tout à fait clair dans tout ça, il n’est pas tout blanc, tout blanc, mais c’est pas si mal, ça l’humanise, ça le rend moins geek, moins « dingue ». Parce que le mec a quand même décidé un soir de créer un réseau social, il a eu l’idée (pas totalement tout seul certes), il avait les compétences techniques pour le faire et quelques années plus tard il a accès à la vie privée de millions de gens et il est milliardaire … Même moi ça m’a fait rêver, pourtant je ne crois plus aux comptes de fées (enfin un peu quand même sinon la vie serait vachement moins fun) et je suis nulle en informatique. Ce film c’est plus que l’histoire d’une conciliation pour des sous, c’est plus que l’histoire d’un geek qui crée son site internet, c’est plus que l’histoire d’un mec sans ami. Vous vous en doutez j’ai beaucoup aimé. Vous rajoutez à cela la touche David Fincher (Seven – Fight Club) ça en fait un film vraiment vraiment vraiment bien.
Le pire dans tout cela c’est que je suis sure que ce mec n’a toujours pas de « vrais » amis … Mais il a l’admiration de tous les vrais geeks de ce monde, de beaucoup d’entrepreneurs je suppose et de moi maintenant.
Quelques très bonnes critiques unanimes de la presse. Source: Allocine.
Chronic'art.com
Julien Abadie
"En fait, "The Social network" c'est mieux qu'un film sur Facebook, mieux qu'un biopic sur Zuckerberg, mieux qu'un manifeste netocrate. C'est le portrait fidèle, donc secrètement tragique, d'une époque qui croit avancer en appuyant sur F5."
Le Nouvel Observateur
Pascal Mérigeau
Le film de David Fincher montre comment on en est arrivé là, comment une inadaptation au monde et l'incapacité de vivre sa relation à l'autre ont conduit à la création d'une colossale machine à (se) fabriquer des "amis". Et c'est captivant, passionnant, assez effrayant parfois, et toujours extrêmement intelligent.
11.05.2010
Réflexion du soir - Bonsoir.
Tout à l'heure, je regardais un reportage à Arte sur la grande mosquée de Casablanca, sur la religion musulmane et l'Imam de la mosquée de Casablanca. Au delà du fait que nous sommes vraiment plein de préjugés sur cette religion et que ce reportage, grâce à cet imam qui avait un très bon discours, m'a presque donné envie de me convertir, je me suis interrogée sur le bâtiment en lui même. Un bâtiment vraiment magnifique, énorme, gigantesque, blanc, avec des fresques. Quelque chose de grandiose. Je me suis demandée ce qu'on penserait de ces lieux de culte dans quelques années, quelques centaines voire milliers d'années. Je me suis imaginée que dans quelques années nous serions dans un monde sans religion - ou du moins pas la religion telle que nous la concevons aujourd'hui, je me suis donc demandée que penseraient nos descendants de ces monstres d'architecture destinés au culte d'un dieu. Dans un monde totalement rationnel, totalement athée, un monde sans culte, ou juste le culte de la nouvelle technologie, de l'hyper consommation (à partir de là on peut aussi se demander si la religion n'est pas une forme de protecteur face à toutes ces "dérives" occidentales), construire des bâtiments énormes, magnifiques pour les laisser vides la plupart du temps, pour vénérer un dieu alors que des gens crevaient de faim dans la rue, mourrait tous les ans dans la rue de froid. On aura l'air con quand même.
D'ailleurs c'est assez dingue de penser que dans nos sociétés hyper rationnels, les sociétés de l'hyper consommation, la mondialisation, la consommation de masse, dans nos sociétés où nous sommes accros à notre téléphone portable, nos emails etc, c'est dingue que certains aient encore la "foi", que certains veulent encore croire quelque chose de fantasmé, une part de "magie" en fin de compte, comme si on ne voulait pas tous s'abandonner à cette société. Ca me fait un peu peur finalement de penser ça et de l'écrire, parce que c'est un peu le discours des extrémistes religieux: une société dépravée, une société mauvaise, seule la religion sauve du pêché. Je suis un peu perdue dans tout ça. Une chose est sure, la religion, cette création humaine me fascine plus que n'importe quelle autre de nos institutions (en second c'est le droit, toutes ces règles qui nous dirigent ... LOL je suis tarée vous pouvez le dire.)
11.04.2010
Avoir 20 ans en 2010. Juste passionnant.
Courrier International Hebdo n°1044 du 4 novembre 2010.
Edito de Philippe Thureau Dangin.
Génération Courrier international
On connaît le refrain habituel des écolos et des pessimistes de tout poil concernant l’avenir :“Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?” Il est pourtant possible de retourner la phrase, comme nous y invitait l’écrivain radical Jaime Semprun, récemment disparu, et de poser cette autre question, tout aussi inquiétante : “A quels enfants allons-nous laisser le monde ?” Pour le découvrir, nous avons voulu – à l’occasion du 20e anniversaire de Courrier international – dresser le portrait de ces 18-25 ans qui prendront bientôt le monde en main. Et, surprise, le constat n’est pas si noir. Certes, on retrouve ici et là les galères de boulot ou de financement des études, les désarrois sexuels, les errances, la drogue, etc. Mais, en Iran comme au Myanmar, en Haïti comme en Ukraine, des jeunes bougent, réfléchissent, agissent, militent parfois, bref ne se contentent pas de survivre ou de consommer. Le Net, omniprésent dans leur vie quotidienne, les aide à se rencontrer, à échanger. Dans les pays dits développés, nous assistons à une autre histoire. Les années 1950 et 1960 avaient installé l’adolescence comme une classe d’âge, avec ses rites, ses codes, sa culture (et ses modes de consommation). Ces dernières années, les publicitaires avaient parlé d’“adulescents” (kidults en anglais) pour désigner ces jeunes de 18-25 ans qui font tout en groupe, achètent beaucoup et vivent souvent encore chez leurs parents. A en croire The New York Times Magazine, nous assistons aujourd’hui à l’émergence d’une nouvelle classe d’âge, qui irait de 20 ans jusqu’à 30 ans. Des années au cours desquelles ils enchaînent les boulots, petits ou grands, les partenaires et les centres d’intérêt. Comme si l’âge adulte était encore une fois repoussé. Version négative : on peut voir dans ce nouveau statut une preuve de l’infantilisation générale des sociétés. Version positive : si ces jeunes renâclent à entrer dans l’âge adulte, c’est pour mieux garder ouvert l’horizon des possibles. Et ainsi construire un peu mieux que leurs parents l’avenir – le leur et celui du monde où ils vivent. Courrier international, qui a paru pour la première fois le 8 novembre 1990, et qui entre donc dans sa vingt et unième année, veut souscrire à cette idée d’un avenir non clos, fait d’interrogations et de remises en cause, afin de déjouer tous les pronostics pessimistes.
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