Vous voulez voir de jolies photos. Allez par là. Les photos de danseurs de Jordan Matter. C'est vraiment très joli. C'est comme un vent de liberté qui souffle sur ses photos.
Sinon, en ce dimanche, je vais vous parler de trois choses.
Du concert qu'on est allé voir avec Paul. Du Sziget. De Chtouf et Alice qui sont revenus d'Inde.
Le Sziget pour l'instant la prog me branche pas super super même s'il y a des trucs plus cools que d'autres mais rien que la perspective de passer 8 jours avec vous à écouter de la musique, (à picoler), à danser et à se poser au soleil sur une île c'est juste le pied total ...
Chtouf et Alice sont revenu huhuhu. Ca m'a fait plaisir de les revoir les loulous. C'est dans ces moments là que je me rends compte qu'ils me manquent mine de rien. C'était sympa de les voir nous raconter leur périple, chacun a leurs manières. Alice avec tout l'entrain du monde et Stéphane avec le calme qui lui va si bien. Chacun leurs versions, leurs histoires, les choses qui les ont marquées. Stéphane nous a montré les photos et elles étaient toutes plus jolies les unes que les autres, ça donne qu'une seule envie : courir, prend le prochain avion pour Bombay et aller voir toutes ces merveilles. Même les rats en photo ne m'ont pas effrayé tiens ! Ah si j'avais su... Mathilde revient dans deux mois, ça me parait à la fois incroyablement long et à la fois tout prés c'est frustrant tout ça. J'ai hâte de la revoir.
Sinon le concert. Le nouveau siècle, Lille, Paul & Moi. J'y connais rien à la musique classique mais je peux peut-être tout de même vous dire ce que j'ai ressenti, parce que y'a pas besoin de s'y connaître pour avoir des émotions (et toc!).
Première partie: 37 minutes de Beethoven, Concerto pour piano et orchestre n°3, en ut mineur, opus 37.
C'était splendide. C'était magnifique. J'ai plus que adoré. Comme dirait Julia Roberts dans Pretty Woman (oui ça va chacun ses références), "j'ai faillit faire pipi dans ma culotte". J'ai été subjugué par la musique bien entendu, alternant moments forts où mon coeur s'est emballé et moments plus doux qui donnaient juste envie de sourire, mais j'ai été complètement hypnotisé par le balai des archets "frottant" contre les violons, dans une harmonie parfaite. Les archets se soulevaient tous en même temps et BAM redescendaient tous en même temps, dans un ordre parfait. C'est l'image même de l'harmonie parfaite, la symbiose parfaite entre l'homme et son instrument. Les dictateurs devaient aimer les concerts de musique classique. Pas qu'eux d'ailleurs. J'ai découvert vraiment un autre monde et ça ne m'a pas déplu. Des jeunes, des vieux, des bourgeois, des moins bourgeois. Je revois encore la tête de la vieille dame à coté de moi toute souriante à la fin. C'était un joli moment.
S'en est suivi la fantaisie pour piano de Bruno Mantovani, une création de 15 minutes, même que j'ai eu l'impression que ça ne durait que 5 minutes. C'était un moment assez angoissant, on aurait dit une musique de film d'horreur, un film à suspens, c'était assez angoissant. C'était très différent de Beethoven mais ce n'est pas pour ça que je n'ai pas aimé. C'était une création de 2009 apparemment, et bête comme je suis, je n'imaginais même pas que des gens composaient encore à notre époque... Mon éducation musicale est vraiment à refaire.
En dernier lieu, on a eu droit à Rendering, restaurations de Fragments d'une Symphonie de Franz Schubert pour orchestre (Symphonie n°10). Franz Schubert, Luciano Berio.
Encore une fois, c'était différent et encore une fois les mots me manquent pour décrire en quoi c'était différent. Peut-être moins fort, plus calme, plus monotone, moins d'émotion. Pas de piano soliste, ça doit jouer aussi. J'ai un peu plus décroché, j'avoue.
Direction: Pascal Rophé.
Piano: Jean-Efflam Bavouzet.
Bref, j'ai beaucoup aimé cette soirée avec lui. J'aime ce qu'il est, ce que nous sommes. Notre ouverture sur le monde. J'aime que tu te sois ouvert à toutes sortes de musiques et découvrir des choses avec toi.
En attendant, je vous laisse avec la BA du film Le Concert que j'avais beaucoup aimé.
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